Certaines de nos expressions courantes contiennent des évocations plus ou moins explicites à des couleurs : humour noir, bleu de rage, rire jaune, blanc de peur, main verte, rouge de honte, marché gris, téléphone rose...
D'aucuns défendent l'idée de l'existence d'un langage des couleurs, auxquelles on attribuerai des caractéristiques, des propriétés ou même des vertus curatives. Pourtant, ce langage ne saurait être universel. La signification, la métaphore et l'utilisation d'une couleur changent selon l'époque, la culture, la langue ou le contexte - pour exemple : le blanc, associé en Occident à la pureté, est lié au deuil dans la plupart des pays asiatiques.
Omniprésentes autour de nous, les couleurs font partie de notre quotidien et sont utilisées dans de nombreux domaines en fonction de leurs propriétés esthétiques, psychologiques et symboliques.
La simplicité d'esprit de quelques-uns a jugé utile d'attribuer des couleurs à certains courants de pensée ou politiques. Par analogie,de gauche ou de droite, centriste ou extrémiste, chaque parti politique est naïvement associé à une polarité, sensé distinguer conceptuellement l'orientation du raisonnement, visiblement sans prendre en compte des critères qualitatifs.
Avec beaucoup d'imagination, l'association de la couleur verte à des groupuscules à sensibilité écologique peut être tolérée. Mais de là à voir une quelconque approche philosophique ou figurative entre le bleu et la droite, le rouge et la gauche, ou encore l'orange et le centre, ce n'est pas à l'imagination qu'il faut faire appel, mais à une spéculation malsaine.
Si "la couleur est la perception subjective qu'a l'œil d'une ou plusieurs fréquences d'ondes lumineuses", cela implique que la lumière existe. Or dans la politique, comme souvent dans la religion, il est plus fréquemment question d'obscurantisme que d'illumination.
Dans une période bien sombre de l'histoire de l'humanité, nous avons facilement tendance à croire que nos dirigeants sont aveugles et parfois il aurait mieux valu qu'ils le soient vraiment... ils seraient plus volontiers absous de leurs ténèbres conduites.
Que vous soyez démocrate, républicain, conservateur, libéral, socialiste, communiste, écologiste, travailliste, marxiste, nationaliste, anarchiste, indépendantiste, chrétien, sioniste ou féministe, chers politiciens, le mandat que le peuple vous a confié est celui de conduire nos nations avec sagesse, humilité, bienséance, faisant preuve d'esprit d'équipe pour le bien de tous. Aussi, ne prétendez pas être rouge, bleu, orange ou vert, soyez daltonien, travaillez ensemble et "que la lumière soit".
Comme toute personne normalement constituée, il m’arrive d’avoir des idées, des avis, des sentiments joyeux, de la colère ou tout simplement l’envie de m’exprimer sur un sujet. Généralement restées au niveau de mon conscient, quelques fois échangés lors des conversations, l’heure est venue de créer mon propre espace de diffusion des projections de mon esprit. Libre à vous de consulter mes digressions, de les commenter ou de les partager avec vos connaissances. Bienvenue et bonne lecture.
mardi 19 janvier 2010
jeudi 14 janvier 2010
Des larmes qui hurlent
Comment éviter de crier, ne pas manifester de façon ostentatoire son inaptitude à gérer ses souffrances, en voilà une épreuve ordinaire pour les mal-portants atteints de douleurs chroniques.
À leur émergence, ces peines peuvent être vécues, ressenties et par conséquent exprimées de différentes manières, en fonction de leur intensité ou de la sensibilité de chacun.
Un vrai calvaire pour certains, une agonie insoupçonnable pour d’autres, il faut malheureusement l’avoir vécu pour saisir le poids d’un perpétuel supplice subi, dont les effets s’imposent inévitablement à l’entourage du malade.
Le corps médical se croit capable d’appréhender la problématique, de pouvoir interpréter les sensations et la portée de leur intensité. Pour des praticiens que n’ont jamais eus à ressentir des telles afflictions, qui n’ont même pas idée des manifestations ressenties par les effets secondaires des préparations pharmaceutiques dont des représentants, aussi avides de gains qu’inexpérimentés, leur ont vanté les mérites curatifs… , c’est avec une grande rigueur toute scientifique que les médecins, malgré leurs lacunes caractérisées, prescrivent à des infortunées à la santé déficiente, des substances développées et testées par une industrie dénuée de tous soucis humanitaires et bienfaiteurs.
Une approche empirique, loin de trouver les résultats espérés, lourds de conséquences pour un système de santé déjà bien assez cher, dont les seuls gagnants sont le corps médical et l’industrie pharmaceutique.
L’inadaptation du monde socioprofessionnel, l’incompréhension de la part des amis, des collègues de travail, de certains membres de la famille, ne facilitent pas la mise en place d’une atmosphère bienfaisante pour favoriser une évolution positive de l’état de santé, à défaut d’une guérison.
Des petits gestes comptent beaucoup. L’acceptation de son état par les autres et par soi-même, ne pas s’isoler, accepter de l’aide lorsqu’elle vous est proposée, contribuent à apaiser l’esprit et se concentrer sur son rétablissement.
Et pourtant, la douleur est toujours là, mais rien ne sert de crier pour autant… et les larmes versées involontairement, crient silencieusement les supplices d’une torture constante que personne ne devrait y faire face seule.
À leur émergence, ces peines peuvent être vécues, ressenties et par conséquent exprimées de différentes manières, en fonction de leur intensité ou de la sensibilité de chacun.
Un vrai calvaire pour certains, une agonie insoupçonnable pour d’autres, il faut malheureusement l’avoir vécu pour saisir le poids d’un perpétuel supplice subi, dont les effets s’imposent inévitablement à l’entourage du malade.
Le corps médical se croit capable d’appréhender la problématique, de pouvoir interpréter les sensations et la portée de leur intensité. Pour des praticiens que n’ont jamais eus à ressentir des telles afflictions, qui n’ont même pas idée des manifestations ressenties par les effets secondaires des préparations pharmaceutiques dont des représentants, aussi avides de gains qu’inexpérimentés, leur ont vanté les mérites curatifs… , c’est avec une grande rigueur toute scientifique que les médecins, malgré leurs lacunes caractérisées, prescrivent à des infortunées à la santé déficiente, des substances développées et testées par une industrie dénuée de tous soucis humanitaires et bienfaiteurs.
Une approche empirique, loin de trouver les résultats espérés, lourds de conséquences pour un système de santé déjà bien assez cher, dont les seuls gagnants sont le corps médical et l’industrie pharmaceutique.
L’inadaptation du monde socioprofessionnel, l’incompréhension de la part des amis, des collègues de travail, de certains membres de la famille, ne facilitent pas la mise en place d’une atmosphère bienfaisante pour favoriser une évolution positive de l’état de santé, à défaut d’une guérison.
Des petits gestes comptent beaucoup. L’acceptation de son état par les autres et par soi-même, ne pas s’isoler, accepter de l’aide lorsqu’elle vous est proposée, contribuent à apaiser l’esprit et se concentrer sur son rétablissement.
Et pourtant, la douleur est toujours là, mais rien ne sert de crier pour autant… et les larmes versées involontairement, crient silencieusement les supplices d’une torture constante que personne ne devrait y faire face seule.
samedi 9 janvier 2010
HOLYCOST, ou la dette sacrée
Quel est le prix d’une vie humaine ? Peut-on estimer financièrement la perte d’un groupe d’individus ?
L’éthique et la morale prétendent que la vie n’a pas de prix. Et pourtant, depuis toujours, des notions de valeur ont été instaurées de manière à essayer de maintenir un certain équilibre. Les justificatifs ne manquent pas : vengeance, réparation d’un tort, héritage, … Par avidité, l’homme a souvent recours à la créativité.
Des nos jours, des experts sont mandatés pour évaluer les montants à verser aux familles des victimes d’une catastrophe aérienne, d’un naufrage, d’un séisme, d’un tsunami. Les outils d’évaluation deviennent de plus en plus performants, pourtant l’équilibre n’est jamais rétabli. La disparité des sommes, de niveau de traitement, d’attention, de suivi psychologique est à la mesure des faussés qui continuent à séparer les riches de pauvres, le nord du sud… les blancs des noirs, les chrétiens des musulmans.
L’évolution des moyens de communication a beaucoup contribué à ce que ces disparités se perpétuent et s’amplifient. Un événement marquant, relayé par les médias, créé automatiquement un élan de solidarité, de mobilisation de moyens et ressources considérable et perdurera le temps que l’actualité politique, sportive ou festive le relègue au fond de la rubrique faits divers, avant qu’il tombe dans l’oubli et l’indifférence général.
Des meurtres, des massacres, des génocides, continuent à se produire, aux vus et aux sus de la communauté international. Mais à défaut d’y pouvoir en tirer un quelconque profit – pétrole, gaz, minerais – ceux qui se considèrent grands de ce monde, se cachent derrière ce qui pourraient être considéré comme un acte d’ingérence.
A combien estimerai-t-on aujourd’hui, la mort des milliers de juifs, tziganes, handicapés et autres déportés pendant la deuxième grande guerre ? Ce qui a déjà été fait, les montants versés, les concessions accordés, la reconnaissance, les monuments, les honneurs et la multitude de déclarations et demandes de pardon, n’ont-elles pas suffit à « réparer » leur préjudice ?
« Plus jamais ça ! » … certes, mais il est plus que temps de passer à autre chose. Quelqu’un qui n’est pas capable d’accepter des excuses, de pardonner, de panser ses plaies et d’avancer, n’est pas digne d’autant d’attention.
Tant de souffrances actuelles méritent que cessent ces éternelles lamentations et qu’un peuple qu’à tant reçu, se décide enfin à un peu donner.
L’éthique et la morale prétendent que la vie n’a pas de prix. Et pourtant, depuis toujours, des notions de valeur ont été instaurées de manière à essayer de maintenir un certain équilibre. Les justificatifs ne manquent pas : vengeance, réparation d’un tort, héritage, … Par avidité, l’homme a souvent recours à la créativité.
Des nos jours, des experts sont mandatés pour évaluer les montants à verser aux familles des victimes d’une catastrophe aérienne, d’un naufrage, d’un séisme, d’un tsunami. Les outils d’évaluation deviennent de plus en plus performants, pourtant l’équilibre n’est jamais rétabli. La disparité des sommes, de niveau de traitement, d’attention, de suivi psychologique est à la mesure des faussés qui continuent à séparer les riches de pauvres, le nord du sud… les blancs des noirs, les chrétiens des musulmans.
L’évolution des moyens de communication a beaucoup contribué à ce que ces disparités se perpétuent et s’amplifient. Un événement marquant, relayé par les médias, créé automatiquement un élan de solidarité, de mobilisation de moyens et ressources considérable et perdurera le temps que l’actualité politique, sportive ou festive le relègue au fond de la rubrique faits divers, avant qu’il tombe dans l’oubli et l’indifférence général.
Des meurtres, des massacres, des génocides, continuent à se produire, aux vus et aux sus de la communauté international. Mais à défaut d’y pouvoir en tirer un quelconque profit – pétrole, gaz, minerais – ceux qui se considèrent grands de ce monde, se cachent derrière ce qui pourraient être considéré comme un acte d’ingérence.
A combien estimerai-t-on aujourd’hui, la mort des milliers de juifs, tziganes, handicapés et autres déportés pendant la deuxième grande guerre ? Ce qui a déjà été fait, les montants versés, les concessions accordés, la reconnaissance, les monuments, les honneurs et la multitude de déclarations et demandes de pardon, n’ont-elles pas suffit à « réparer » leur préjudice ?
« Plus jamais ça ! » … certes, mais il est plus que temps de passer à autre chose. Quelqu’un qui n’est pas capable d’accepter des excuses, de pardonner, de panser ses plaies et d’avancer, n’est pas digne d’autant d’attention.
Tant de souffrances actuelles méritent que cessent ces éternelles lamentations et qu’un peuple qu’à tant reçu, se décide enfin à un peu donner.
jeudi 7 janvier 2010
Tant d'écritures
Un livre, un seul livre… en version de poche ou luxueuse, familiale et illustrée ou même dans un langage moderne. Respecté par la plupart, adulé par beaucoup, modèle, guide suprême… placé en haut de la pille de livres sur la table de nuit, sur un piédestal dans une église ou dans un tiroir de commode d’un motel.
Répertorié comme premier livre à avoir été imprimé (dixit Gutenberg), bestseller incontesté, diffusant des histoires, des textes législatifs, des proverbes, chants, poésies, lettres, prédictions et malédictions, dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècles.
Base fondamental, voire fondamentaliste, de la plupart des religions actuelles et du christianisme dans son ensemble, retranscrit du langage oral, pour et par un peuple, dont les descendants auto désignés n’ont que faire de ses enseignements, inspiré… non, pas inspiré, plutôt influencé par la culture, les coutumes, les histoires et légendes, des législations, des peuples et civilisations babylonienne, égyptienne, mède, perse et, peut-être même grecque.
L’influence a souvent laissé place au plagiat, à l’exagération, à la déformation et dans certains cas à l’inversion des rôles, laissant libre cour aux rédacteurs d’inventer, pratique que ressemble curieusement à ce qu’on appelle communément de nos jours : le téléphone arabe. Pour ces dernières j’irais jusqu’à croire qu’ils avaient vraiment de l’inspiration.
Tout comme le dualisme est fondé sur deux éléments opposés comme le bien et le mal, les bonnes choses peuvent être transformées en mauvaises et vice-versa. L’avènement du christianisme a changé le cours de l’histoire, les motifs des guerres, a instauré des persécutions, a favorisé l’émergence de l’obscurantisme, de la radicalisation de positions, la création de sectes et autres organisations secrètes.
Tant d’exactions ont été commises au nom d’un seul homme, déifié, censé n’avoir prêché que l’amour. Tant de malheurs et catastrophes admis à la seule décharge d’une tolérance ou volonté divine, dont on ne connaît pas les raisons, les tenants et les aboutissants, mais persistons à croire qu’il « écrit droit avec des lignes courbes. »
Quelqu’un a écrit : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ». Aussi, il semble plus facile de croire en la volonté d’une force supérieure invisible, que de faire en sorte, par ses propres actes, de prendre son avenir entre ses mains. Comme « la foi déplace les montagnes », la plupart attendent que ça arrive tout simplement, au lieu d’y contribuer, d’influer, de se battre pour ses idéaux, ou pire, ils n’ont aucun idéal.
« La vérité vous rendra libre ». Quelle vérité ? Comment puis-je savoir où trouver la vérité ?
Quand les gens finiront par penser par eux-mêmes, de voir par leurs propres yeux, ils finiront par comprendre que la vraie ignorance ce n’est pas l’absence de connaissances, mais le manque de volonté d’apprendre.
Répertorié comme premier livre à avoir été imprimé (dixit Gutenberg), bestseller incontesté, diffusant des histoires, des textes législatifs, des proverbes, chants, poésies, lettres, prédictions et malédictions, dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècles.
Base fondamental, voire fondamentaliste, de la plupart des religions actuelles et du christianisme dans son ensemble, retranscrit du langage oral, pour et par un peuple, dont les descendants auto désignés n’ont que faire de ses enseignements, inspiré… non, pas inspiré, plutôt influencé par la culture, les coutumes, les histoires et légendes, des législations, des peuples et civilisations babylonienne, égyptienne, mède, perse et, peut-être même grecque.
L’influence a souvent laissé place au plagiat, à l’exagération, à la déformation et dans certains cas à l’inversion des rôles, laissant libre cour aux rédacteurs d’inventer, pratique que ressemble curieusement à ce qu’on appelle communément de nos jours : le téléphone arabe. Pour ces dernières j’irais jusqu’à croire qu’ils avaient vraiment de l’inspiration.
Tout comme le dualisme est fondé sur deux éléments opposés comme le bien et le mal, les bonnes choses peuvent être transformées en mauvaises et vice-versa. L’avènement du christianisme a changé le cours de l’histoire, les motifs des guerres, a instauré des persécutions, a favorisé l’émergence de l’obscurantisme, de la radicalisation de positions, la création de sectes et autres organisations secrètes.
Tant d’exactions ont été commises au nom d’un seul homme, déifié, censé n’avoir prêché que l’amour. Tant de malheurs et catastrophes admis à la seule décharge d’une tolérance ou volonté divine, dont on ne connaît pas les raisons, les tenants et les aboutissants, mais persistons à croire qu’il « écrit droit avec des lignes courbes. »
Quelqu’un a écrit : « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ». Aussi, il semble plus facile de croire en la volonté d’une force supérieure invisible, que de faire en sorte, par ses propres actes, de prendre son avenir entre ses mains. Comme « la foi déplace les montagnes », la plupart attendent que ça arrive tout simplement, au lieu d’y contribuer, d’influer, de se battre pour ses idéaux, ou pire, ils n’ont aucun idéal.
« La vérité vous rendra libre ». Quelle vérité ? Comment puis-je savoir où trouver la vérité ?
Quand les gens finiront par penser par eux-mêmes, de voir par leurs propres yeux, ils finiront par comprendre que la vraie ignorance ce n’est pas l’absence de connaissances, mais le manque de volonté d’apprendre.
mardi 5 janvier 2010
La santé à vitesse variable
Lorsqu’un bébé pleure, il y a souvent une bonne raison : faim, froid, chaud, couche mouillée, couche pleine, peur, solitude, … mais aussi la douleur.
Des oreilles averties et un sens d’observation aguerri, permet aux parents d’y faire rapidement le tri parmi les douleurs habituellement constatées, tenant compte de l’heure de la journée ou de la nuit, l’âge du bébé, la saison ou tout autre aspect plus ou moins cyclique.
Si le corps médical s’accommode de ces pratiques curatives, bien qu’appliqués de façon non méthodique et passablement erratiques, leurs résultats ne peuvent tout simplement pas être vérifiés de façon scientifique.
Pour un adulte, en revanche, la réalité est toute autre. Définie comme une sensation physique ou morale pénible, il faut bien plus que des simples pleurs pour en connaître les raisons d’une douleur.
Les prétextes sont pléiade pour réaliser des examens, à la recherche de preuves connues par la médecine, capables de nommer des maladies tout aussi reconnues. En dehors de leurs certitudes si autorassurantes, aucun salut !
Des millions de personnes souffrent aujourd’hui de maladies plus ou moins graves, peu ou très invalidantes, mais non reconnues. Il s’agit parfois des populations tellement infimes, des pourcentages catégorisés comme statistiquement peu représentatifs, résultant en une totale ignorance de la part des hautes sommités médicales.
Des groupes de pression à l’esprit fermé et aveuglement désintéressés du sort des laissés pour compte de la médecine actuelle, persistent à maintenir des termes tels « maladie psychosomatique » ou « maladie imaginaire », en alimentant par la même occasion le nombre de patients dans les salles d’attente des psychiatres et autres psychologues ou thérapeutes.
L’inconnu fait peur, surtout quand on découvre de temps en autre que ce qui est ignoré aujourd’hui ne l’était pas forcément il y a quelques milliers d’années, dans des contrées égyptiennes, babyloniennes ou asiatiques.
Des souffrances autant réelles qu’invisibles, difficiles à desceller et terriblement handicapantes, pas assez nombreuses pour inciter des chercheurs à les dépister, trop insignifiants pour mériter la mise au point de médicaments spécifiques, trop chers pour les assureurs, trop coûteux pour les assurances sociales, mais heureusement pour ces dernières ces personnes ne seront jamais prises en charge, puis que le soi-disant mal que les affligent n’est pas reconnu !
Des oreilles averties et un sens d’observation aguerri, permet aux parents d’y faire rapidement le tri parmi les douleurs habituellement constatées, tenant compte de l’heure de la journée ou de la nuit, l’âge du bébé, la saison ou tout autre aspect plus ou moins cyclique.
Si le corps médical s’accommode de ces pratiques curatives, bien qu’appliqués de façon non méthodique et passablement erratiques, leurs résultats ne peuvent tout simplement pas être vérifiés de façon scientifique.
Pour un adulte, en revanche, la réalité est toute autre. Définie comme une sensation physique ou morale pénible, il faut bien plus que des simples pleurs pour en connaître les raisons d’une douleur.
Les prétextes sont pléiade pour réaliser des examens, à la recherche de preuves connues par la médecine, capables de nommer des maladies tout aussi reconnues. En dehors de leurs certitudes si autorassurantes, aucun salut !
Des millions de personnes souffrent aujourd’hui de maladies plus ou moins graves, peu ou très invalidantes, mais non reconnues. Il s’agit parfois des populations tellement infimes, des pourcentages catégorisés comme statistiquement peu représentatifs, résultant en une totale ignorance de la part des hautes sommités médicales.
Des groupes de pression à l’esprit fermé et aveuglement désintéressés du sort des laissés pour compte de la médecine actuelle, persistent à maintenir des termes tels « maladie psychosomatique » ou « maladie imaginaire », en alimentant par la même occasion le nombre de patients dans les salles d’attente des psychiatres et autres psychologues ou thérapeutes.
L’inconnu fait peur, surtout quand on découvre de temps en autre que ce qui est ignoré aujourd’hui ne l’était pas forcément il y a quelques milliers d’années, dans des contrées égyptiennes, babyloniennes ou asiatiques.
Des souffrances autant réelles qu’invisibles, difficiles à desceller et terriblement handicapantes, pas assez nombreuses pour inciter des chercheurs à les dépister, trop insignifiants pour mériter la mise au point de médicaments spécifiques, trop chers pour les assureurs, trop coûteux pour les assurances sociales, mais heureusement pour ces dernières ces personnes ne seront jamais prises en charge, puis que le soi-disant mal que les affligent n’est pas reconnu !
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